
Littérature de jeunesse
Je suis arrivé un peu par hasard à la littérature de jeunesse. Un ami qui travaillait chez Bayard, en section jeunesse, m’a contacté, dans les années 1970, pour que j’écrive des courtes nouvelles dans le journal Okapi. J’y ai donc publié, sous pseudonyme, quelques courtes nouvelles, dont celle que je joins ici, Karim, prince du désert (cliquer sur Karim, ci-contre, pour télécharger). Ensuite, nous avons fait le projet de publier des séries « religieuses ». Un récit chaque semaine, le tout sur 15 semaines. Des illustrateurs de grand talent ont été invités, tels Etienne Delessert, Georges Lemoine, Henri Galeron. Ce fut un grand plaisir de travailler avec eux. Certains des textes illustrés publiés dans la revue ont été ensuite publiés en albums : Le livre de la création, le livre de Moïse, le livre de Jonas, Que vois-tu Jérémie ? Quinze gestes de Jésus.
Ces essais m’ont donné le goût de m’aventurer sur des récits plus longs. Le premier a été Flora, l’inconnue de l’espace,accueilli dans la collection Castor Poche, chez Flammarion, par François Foucher. Ensuite, j’ai écrit un roman plutôt destiné aux adultes et je l’ai proposé chez Gallimard. Pour des raisons que j’ignore en partie, on m’a proposé de le publier dans une collection ado qui se créait alors chez Gallimard Jeunesse, alors dirigé par Pierre Marchand. J’ai préparé l’édition du roman avec une équipe attachante, dont Jean-Robert Gaillot et Laurence Pujebet. J’ai alors mené conjointement mon travail d’enseignant-chercheur universitaire et celui d’écrivain. J’ai alterné les publications d’articles et de livres de recherche avec la fiction. Cela n’est pas toujours une situation confortable. Mais la fréquentation des enseignants chercheurs et celle des éditeurs de littérature m’ont beaucoup apporté.
J'ai rassemblé mes publications en trois groupes. 1. Les albums 2. Les romans et nouvelles 3. Les traductions et adaptations. Les albums sont l'occasion de travailler en équipe, avec l'initiateur de l'album et l'illustrateur. On est plus solitaire quand on écrit un roman ou une nouvelle. Et quand on adapte un texte ancien, on se confronte à l'art de la traduction et de mise à disposition de lecteurs contemporains, ce qui demande patience, minutie et sens de l'interprétation créatrice.